À PROPOS

Autoportrait A4 Illustration numérique Fabien Trarieux 2023

Mon parcours

Né en Bretagne en 1977, après un échec au bac et un refus des Beaux-Arts malgré la réussite au concours, j’ai exploré divers métiers : maraîcher, élagueur, crêpier, paysagiste, vendeur, tatoueur. Tout au long de ces expériences, j’ai toujours gardé un crayon à la main.

Illustration et premiers pas

Depuis mes études en Arts Plastiques au lycée, j’ai travaillé discrètement dans l’illustration. Sous le pseudonyme de Lulu, j’ai réalisé des dessins de presse pour un journal associatif, créé des affiches pour des événements locaux et contribué à des romans et essais peu connus. J’ai également auto-publié une bande dessinée numérique.

La découverte des mandalalas

En 2017, des événements personnels difficiles m’ont inspiré mes premiers mandalalas. Leur création m’a aidé à reconstruire mon esprit. Soutenu par ma compagne, j’ai choisi de m’affirmer en tant qu’artiste. Tatoueur de 2020 à 2022, j’ai arrêté cette activité en raison des confinements et du lourd syndrome de l’imposteur. Une dernière tentative de salariat m’a confirmé que mon épanouissement réside dans l’art et mon rôle de père au foyer.

Inspirations et démarche artistique

Autodidacte, je crée à la frontière entre l’abstrait et le figuratif, influencé par l’art brut, les mandalas tibétains et l’art primal. Lors de mes promenades, j’immortalise avec mon téléphone tout ce qui capte mon regard, sans prétendre être photographe. C’est un plaisir pur.

Un équilibre fragile

Mes troubles de l’humeur, reconnus comme handicap, influencent profondément mon quotidien. Alternant entre périodes euphoriques et dépressives, et avec une tendance à l’addiction, j’ai dû accepter que le travail traditionnel n’était pas pour moi. Aujourd’hui, je crée principalement dans mon garage, un espace modeste mais essentiel à mon équilibre mental.

Nouveau bureau - Photo numérique - Fabien Trarieux - juin 2024

La création, une nécessité

La création demande beaucoup de réflexion : 20 % de mon temps est consacré à l’exécution, 80 % à la rêverie. Jusqu’à présent, j’ai évité la professionnalisation pour me protéger de mes comorbidités, mais les contraintes matérielles m’ont poussé à franchir le pas et à exposer, voire vendre mes œuvres.

Pour finir

Aujourd’hui, je me consacre pleinement à mon art, sans prétention. Créer est pour moi une nécessité, un moyen de rester ancré dans l’instant tout en explorant et en apaisant les méandres de mon esprit. Que mes œuvres trouvent un écho ou non, l’essentiel réside dans le processus créatif. Si elles résonnent en vous un tant soit peu, alors ma démarche aura rempli une part de son objectif.